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08 décembre 2011

Lueur d'espoir...


Cela fait quelques jours que je vais mieux ! Plus de pics de fièvre et plus de douleurs au réveil ni dans la journée ! peut être que le Methotrexate commence à faire effet ?

Par contre je suis toujours hyper fatiguée.... je fait de bonnes nuits maintenant puisque je n'ai plus les douleurs pour me réveiller, mais je me réveille fatiguée.

De plus j'ai régulièrement des sueurs nocturnes, je me réveille trempée... et j'ai des ganglions cervicaux qui sont apparus... ?? bizarre??? je revois mon rhumatologue le 19 décembre je lui en parlerais mais cela m'inquiète...

Je recommence a faire quelques petites choses que je ne pouvais plus faire : hier j'ai emmener mes enfant au Mc Do, et ensuite nous avons fait ensemble des petits gateaux de noël... des choses simples que je n'avais plus fait depuis des mois....

30 novembre 2011

ma vie sur pause....

Cela fait 10 jours que j'ai mon cou déformé.... la douleur est plus supportable mais le gonflement toujours là !
et j'ai refait des pic de fièvre vendredi et hier, mardi.
Pourtant ce week end je me sentais "bien"... samedi en me levant je me sentais mieux que ces 3 derniers mois ! je me suis dit "ouf ça y est j'en vois le bout !!!"

Évidemment je me trompais ! j'ai voulu faire un brin de ménage et au bout de 30 min a trier du linge.... une vague de fatigue immense m'a envahi ! Mon mari m'a illico "engueulé" en me disant que je devais me reposer avant toute chose et ne rien faire qui puisse me fatiguer.... Facile à dire.... J'en ai marre de ne rien faire !

Un petit tour dans un magasin l'après midi... au bout de 20 min je voyais des étoiles et la douleur revenait... on a dû rentrer précipitamment à la maison que je puisse m'allonger....

Alors comment puis-je organiser ma vie si je ne sais pas comment je serais quelques heures plus tard ??? On me demande : tu fais quoi le week end prochaine, tu sera rétabli d'ici là ? et le mois prochain ça ira mieux ???

Mais MERDE  !!! je ne sais pas !!! je ne sais pas si un jour j'irais mieux, je l'espère mais je ne suis pas voyante, les médecins non plus !!!  Pareil quand on me dit : "tu devrais changer de médecin, ça fait trop longtemps que tu es comme cela...." : tous les médecins sont égaux face à la PR : il faut tester des traitements, qui mettent plus ou moins de temps à faire effet, qui marchent très bien chez certains patients mais pas chez d'autre.... c'est en quelque sorte la "loterie".... on tente... parfois ça marche, parfois non.... il faut être patient... c'est tout !!

Alors pour moi c'est dur d'être patiente.... endurer cette souffrance quotidiennement sans savoir quand cela va s'arrêter.... mais je connais le principe.... mais si en plus mon entourage devient impatient.... comment voulez vous que je tienne ???

24 novembre 2011

de pire en pire...

Voilà plusieurs jours que je ne poste plus...

Non pas que je ne le veuille pas... mais rester devant le PC m'était impossible...

Dimanche je me suis réveillée avec un coup difforme ! Eléphanteman ! Plus de la fièvre, difficulté a ouvrir la bouche, douleurs aux oreilles et à la gorge lors de la déglutition.... et mes cervicales bloquée évidemment !

Toute la journée j'ai "commater" sur le canapé ou dans le lit, essayant de trouver une position antalgique, avec des poussées de fièvre et des vomissements (pas évident quand on ne peux pas ouvrir la bouche !!)
A un moment j'ai faillit demander a aller aux urgences.... ou mourrir....

Le lundi matin, dans le même état, j'ai appeler mon médecin traitant qui m'a dit de venir tout de suite...

A me voir elle pensait que j'avais chopper un virus genre otite ou angine ou les deux, et que le gonflement était du à des ganglions...

Mais à l'auscultation elle a constaté que la gorge et les oreilles étaients normales, et à la palpation elle a constaté que ce n'était pas des ganglions mais bien une inflammation....

verdict : toujours cette satanée PR !!! cette fois se sont les cervicales et les ATM (articulations des machoires !) qui sont atteintes !

Je suis donc repartie avec du PROFENID 200 (aie aie l'estomac...) et du TETRAZEPAM  car du coup je suis toute "contractée"...

voila.... c'est légèrement dégonflé depuis 2 jours mais quand même bien impressionant... et je ne peux toujours pas ouvrir la bouche pour y inserer une cuillère donc mon "régime" alimentaire se compose de soupe yahourt et compote, et tout autre liquide....

on va y trouver là un avantage... lol ... depuis ma sortie de l'hopital la semaine dernière j'ai perdu 4 kg !

19 novembre 2011

Nouvelle crise...

Hier soir de nouveau poussée de fièvre a 39,5, tremblements, nausées douleurs aux cervicales insoutenables... j'ai pris mon IXPRIM + PARACETAMOL j'ai pas trop bien dormi.... ce matin plus de fièvre mais l'impression d'être passée sous un camion...

Et oui j'avais fait des courses hier matin... fallait s'en douter que le contre coup arriverait !

Ce soir nous sommes invités chez des amis... du coup je vais rien faire de la journée, histoire d'être "sortable" et en état.... pour faire bonne figure !

Le rhumato m'a dit de le rappeler en cas de douleur... j'hésite encore.... car depuis que je suis sortie de l'hôpital j'ai eu 2 nouvelles crises avec fièvre... j'ai peur qu'il m"hospitalise de nouveau... et puis je ne vais pas faire que cela de l'appeler... de toute façon il va falloir être patiente pour voir ce que le METHOTREXATE va donner...

18 novembre 2011

faire ses courses....

Qui pourrait imaginer que faire ses courses soit si compliqué et fatiguant ???

aujourd'hui c'était la mission "courses" de la semaine : j'y vais accompagné de mes parents car conduire jusqu'au magasin a 15 Km me fatigue... bien que déjà faire 15 km sans conduire me fatigue quand même... aille aille aille les cervicales en voiture !

Une fois au magasin, et même si je sais ce que je veux donc fait au plus rapide... rester debout devient vite un supplice ! et heureusement encore une fois mes parents sont là pour attraper les articles en hauteur (lever le bras ça fait mal !!) ou en bas de rayon (se baisser aussi ça fait mal !!)

Une fois arrivée en caisse il faut encore décharger le caddy ! pareil se pencher pour attraper dans le fond... pas possible !
Et puis attendre a la caisse, même si il n'y avait pas tant de monde que cela... je n'ai pas encore de carte prioritaire et de toute façon malheureusement c'est très peu respecté dans les grandes surfaces.... on est limite vu comme des "profiteur" si on dégaine une carte de priorité ou un gros ventre de femme enceinte...

Alors quand j'entends des nanas dire qu'elles sont en arrêt parce qu'elles ont mal au dos et qu'elle disent qu'elle vont faire les boutiques pour "se changer les idées" ça me fait bien rire.... car si il y a bien une chose qui ne me fait pas du tout envie c'est de faire les boutiques ! je fait les courses car c'est une nécessité pour nourrir ma famille.... le reste ça devient un luxe pour moi !!!

16 novembre 2011

...

J'ai commencé le METHOTREXATE mardi, aujourd'hui j'ai du prendre l'acide folique pour "contrer" les effets secondaires....
J'ai déjà ressenti des nausées et une perte d'appétit. Par contre pas d'amélioration, hier soir j'ai même refait un pic de température, suite à la douleur de mes genoux : ils ne pouvaient même plus me porter, j'ai du dîner sur le canapé, et mon mari a du me porter jusqu'aux toilettes et m'aider également a aller me coucher....

Ce matin je ressens une grande fatigue, pourtant j'ai bien dormi cette nuit et je n'ai pas trop de douleurs ce matin (j'appréhendais le réveil : si mes genoux avaient été encore douloureux je n'aurais pu me lever puisque je suis seule a la maison avec les enfants....)

D'ailleurs hier, une infirmière de la MDPH est passé pour faire le point sur mon dossier : selon elle il ne fait aucun doute que je vais être reconnue travailleuse handicapée, je serais certainement dans un taux d'invalidité entre 50 et 80 % donc je devrais avoir la carte de stationnement et de priorité.... par contre je ne suis pas assez dépendante pour avoir le droit à une aide ménagère... il faudra faire sans...

Mais bon mon état n'étant pas stabilisé, malheureusement, je risque de devoir refaire une demande d'ici quelques années si les traitements instaurés ne font pas effet....

14 novembre 2011

Traitement sous haute surveillance : le méthotrexate

le principe :

Groupe pharmacothérapeutique: Autres agents immunosuppresseurs,
Le méthotrexate (acide 4-amino-10-méthylfolique) est un antagoniste de l'acide folique qui inhibe la réduction de l'acide folique et la prolifération des cellules tissulaires. Le méthotrexate pénètre dans la cellule par une voie de transport actif des folates réduits. Du fait de la polyglutamation du méthotrexate induite par l'enzyme folylpolyglutamylate synthétase (FPGS), la durée de l'effet cytotoxique de la substance active dans la cellule augmente. Le méthotrexate est une substance phase-dépendante dont la principale action est dirigée sur la phase S du cycle cellulaire. Il agit généralement de façon plus efficace sur les tissus en prolifération active tels que les cellules malignes, la moelle osseuse, les cellules foetales, l'épithélium cutané, les muqueuses buccale et intestinale et les cellules de la vessie. Comme la prolifération des cellules malignes est plus importante que celles des cellules normales, le méthotrexate peut ralentir leur prolifération sans causer cependant de dommages irréversibles aux tissus sains.
Le folinate de calcium est un acide folique qui est utilisé pour protéger les cellules saines des effets toxiques du méthotrexate. Après être entré dans la cellule via un transporteur spécifique, il est converti en folates actifs et il empêche l'inhibition de la synthèse d'ADN et d'ARN.

Les effets indésirables :

Des symptômes nerveux centraux, tels que fatigue et étourdissements, peuvent survenir pendant le traitement par le méthotrexate; ils peuvent avoir une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Le méthotrexate ne doit être administré que par des médecins ayant l'expérience des chimiothérapies antimétabolites.
L'administration concomitante d'un traitement hépatotoxique ou hématotoxique (DMARD - disease-modifying antirheumatic drug, par exemple le léflunomide) est contre-indiquée.
En raison du risque de réactions toxiques sévères voire fatales, le patient doit être pleinement informé par le médecin des risques impliqués et rester sous surveillance constante.
Il existe un risque de pneumopathie interstitielle aiguë ou chronique, souvent accompagnée d'une éosinophilie sanguine, et des décès ont été rapportés. La présence des symptômes caractéristiques, à savoir dyspnée, toux (en particulier toux sèche non productive) et fièvre, doit être recherchée lors de chaque visite de suivi du patient. Les patients doivent être informés du risque de pneumopathie et ils doivent contacter immédiatement leur médecin en cas d'apparition d'une toux persistante ou d'une dyspnée. Le traitement par le méthotrexate doit être arrêté chez les patients présentant des symptômes pulmonaires et des investigations approfondies doivent être pratiquées pour exclure la présence d'une infection. En cas de suspicion d'une pathologie pulmonaire induite par le méthotrexate, une corticothérapie doit être instaurée et le méthotrexate ne doit pas être réintroduit.
Des décès associés à l'utilisation du méthotrexate dans le traitement du psoriasis ont été rapportés.
Dans le psoriasis, le traitement par le méthotrexate doit être limité aux formes sévères résistantes et invalidantes qui ne répondent pas suffisamment aux autres formes de thérapie, mais uniquement lorsque le diagnostic a été confirmé par biopsie et/ou après une consultation dermatologique.
Les patients doivent être informés clairement que dans le traitement du psoriasis et de la polyarthrite rhumatoïde, l'administration est généralement hebdomadaire et qu'une prise quotidienne par erreur peut entraîner des réactions toxiques sévères.
La numération sanguine doit être surveillée étroitement avant, pendant et après le traitement. En cas de diminution cliniquement significative des leucocytes ou des plaquettes, le méthotrexate doit être arrêté immédiatement. Les patients doivent être incités à signaler tous les signes ou symptômes évocateurs d'une infection.
Le méthotrexate peut être hépatotoxique, notamment à doses élevées ou en cas de traitement prolongé. Des cas d'atrophie hépatique, de nécrose, de cirrhose, de stéatose et de fibrose périportale ont été décrits. Comme ces anomalies peuvent survenir sans signes préalables de toxicité gastro-intestinale ou hématologique, il est impératif de contrôler la fonction hépatique avant l'instauration du traitement et de la surveiller régulièrement pendant tout le traitement.
Tests fonctionnels hépatiques: l'apparition de toute forme de toxicité hépatique requiert une attention particulière. Il convient de ne pas commencer le traitement, ou de l'interrompre, si les tests fonctionnels hépatiques ou la biopsie du foie révèlent une quelconque anomalie ou si une anomalie survient en cours de traitement. En principe, ces anomalies disparaissent au bout de deux semaines, après quoi le traitement peut être repris, à l'appréciation du médecin.
Mesure du taux d'enzymes hépatiques dans le sérum: chez 13 à 20 % des patients, on constate une élévation temporaire des transaminases qui atteignent deux ou trois fois la limite supérieure des valeurs normales. En cas d'élévation constante des enzymes hépatiques, il convient d'envisager une réduction de la posologie ou une interruption du traitement.
Compte tenu de leur effet potentiellement toxique sur le foie, il est déconseillé d'associer d'autres médicaments hépatotoxiques à la prise de méthotrexate, sauf en cas de nécessité absolue, et la consommation d'alcool est à éviter, ou doit être considérablement réduite (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Les enzymes hépatiques doivent être étroitement surveillées chez les patients placés sous un autre traitement hépatotoxique associé (ex. léflunomide). Les mêmes précautions sont de rigueur si l'on y associe l'administration de médicaments hématotoxiques (ex. léflunomide).
Rien ne justifie le recours à une biopsie du foie pour surveiller la toxicité hépatique en présence d'une pathologie rhumatismale. En cas de traitement de longue durée par méthotrexate pour des formes sévères de psoriasis, le recours à la biopsie du foie se justifie en raison du risque d'hépatotoxicité du médicament.
Le méthotrexate est tératogène; des cas de mort foetale et/ou d'anomalies congénitales ont été rapportés. Le méthotrexate est donc contre-indiqué chez les femmes aptes à procréer, sauf s'il existe des arguments médicaux suffisants que les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels. Les femmes enceintes atteintes de psoriasis ne doivent pas recevoir le méthotrexate La fonction rénale doit être surveillée étroitement avant, pendant et après le traitement. La prudence s'impose en cas de découverte d'une insuffisance rénale significative. La posologie du méthotrexate doit être réduite chez les patients atteints d'insuffisance rénale. Des doses élevées peuvent provoquer la précipitation du méthotrexate ou de ses métabolites dans les tubules rénaux. Une hyperhydratation et une alcalinisation des urines au pH 6,5-7, par administration orale ou intraveineuse de bicarbonate de soude (5 comprimés de 625 mg toutes les trois heures) ou d'acétazolamide (500 mg par voie orale quatre fois par jour) sont recommandées à titre préventif.
Le méthotrexate est excrété essentiellement par voie urinaire. En présence d'une insuffisance rénale, son administration peut entraîner l'accumulation de déchets toxiques, voire aggraver l'atteinte rénale.
Des diarrhées et une stomatite ulcéreuse sont des effets toxiques fréquents qui imposent l'interruption du traitement; il existe sinon un risque d'entérite hémorragique et de décès dû à une perforation intestinale.
Le méthotrexate affecte la gamétogenèse pendant la période d'administration et il peut entraîner une diminution de la fertilité, qui semble être réversible à l'arrêt du traitement.
Le méthotrexate possède une activité immunosuppressive et les réponses immunologiques à une vaccination concomitante peuvent être diminuées. L'administration de vaccins vivants doit être évitée pendant le traitement.
L'effet immunosuppresseur du méthotrexate doit être pris en compte lorsque la réponse immunitaire du patient est importante ou essentielle. Les patients présentant des infections chroniques inactives (par exemple zona, tuberculose, hépatite B ou C) doivent faire l'objet d'une attention particulière en raison du risque d'activation de l'infection.
Il est recommandé de pratiquer une radiographie thoracique avant le début du traitement par le méthotrexate.
Les épanchements pleuraux et les ascites doivent être drainés avant l'instauration du traitement par le méthotrexate.
Des effets indésirables graves, incluant des décès, ont été rapportés en cas d'administration concomitante de méthotrexate (généralement à doses élevées) avec certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).  
Dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, l'administration d'acide acétylsalicylique et d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ainsi que de corticoïdes à faible dose peut être poursuivie. Il faut cependant tenir compte du fait que la co-administration d'AINS et de méthotrexate peut majorer le risque de toxicité. La posologie du corticoïde peut être diminuée progressivement chez les patients qui présentent une réponse thérapeutique au méthotrexate.
Il n'a pas été mené d'études exhaustives des interactions entre le méthotrexate et d'autres antirhumatismaux tels que les sels d'or, la pénicillamine, l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine ou d'autres agents cytotoxiques et la fréquence des effets indésirables peut être majorée en cas d'administration concomitante.
De rares cas de pancytopénie mégaloblastique aiguë ont été rapportés lors de l'administration concomitante d'antagonistes de l'acide folique tels que le triméthoprime-sulfaméthoxazole.
L'administration d'acide folinique peut être nécessaire chez les patients qui développent une toxicité aiguë du méthotrexate.
Précautions d'emploi
Avant le début du traitement par le méthotrexate ou avant la réintroduction du méthotrexate après une période de repos, les fonctions rénale, hépatique et médullaire doivent être contrôlées à l'aide de l'anamnèse, de l'examen clinique et des examens paracliniques.
La toxicité systémique du méthotrexate peut également être majorée chez les patients qui présentent une dysfonction rénale, des ascites ou d'autres épanchements du fait de l'allongement de la demi-vie sérique.
Des lymphomes malins peuvent survenir chez les patients recevant le méthotrexate à faible dose; dans ce cas, le traitement doit être arrêté. L'absence de signes de régression spontanée du lymphome impose l'instauration d'un traitement cytotoxique.
Des cas de diminution de la fertilité, d'oligospermie, d'irrégularité menstruelle et d'aménorrhée ont été observés chez l'humain, pendant le traitement et pendant une courte période après celui-ci. De plus, le méthotrexate peut provoquer une embryotoxicité, des avortements et des anomalies foetales chez l'humain. Par conséquent, les risques possibles d'effets sur la reproduction doivent être expliqués aux patients en âge de procréer (voir rubrique Grossesse et allaitement).
Les patients sous traitement doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée pour détecter et évaluer le plus tôt possible les signes ou symptômes de possibles effets toxiques ou réactions indésirables. Des examens hématologiques doivent être pratiqués avant le début du traitement et régulièrement ensuite pour une utilisation sans risque du méthotrexate en chimiothérapie, en raison de son effet fréquent de suppression hématopoïétique. Celle-ci peut survenir sans signes d'alarme chez un patient recevant des doses apparemment sûres, et une chute sévère du taux de leucocytes impose l'arrêt immédiat du médicament et la mise en place du traitement adéquat.
En général, les examens suivants sont recommandés dans le cadre de l'évaluation clinique et de la surveillance appropriée des patients candidats au traitement par le méthotrexate ou sous traitement: hémogramme complet, hématocrite, analyse d'urine, tests de la fonction rénale, tests de la fonction hépatique et radiographie thoracique.
L'objectif est de détecter la présence d'une dysfonction ou d'une insuffisance organique. Les examens doivent être pratiqués avant le début du traitement, à des moments appropriés pendant le traitement et après la fin de celui-ci.
Après absorption, le méthotrexate est lié en partie à l'albumine sérique et la toxicité peut être majorée en raison du déplacement de certains médicaments tels que les salicylés, les sulfamides, la phénytoïne et certains antibiotiques tels que les tétracyclines, le chloramphénicol et l'acide para-aminobenzoïque. Ces médicaments, en particulier les salicylés et les sulfamides, qu'ils soient utilisés comme antibiotiques, hypoglycémiants ou diurétiques, ne doivent pas être co-administrés tant que la pertinence de ces observations n'a pas été établie.
Les préparations vitaminiques contenant de l'acide folique ou ses dérivés peuvent altérer la réponse au méthotrexate.
Le méthotrexate doit être utilisé avec une extrême prudence en cas d'infection, d'ulcère gastro-duodénal, de rectocolite hémorragique, d'affaiblissement et chez les patients très jeunes et très âgés. En cas de survenue d'une leucopénie sévère pendant le traitement, une infection bactérienne peut se développer ou devenir potentiellement fatale. Il est généralement recommandé d'arrêter le médicament et d'instaurer une antibiothérapie adéquate. En cas d'aplasie médullaire sévère, des transfusions de sang ou de plaquettes peuvent être nécessaires.
Le comprimé contient du lactose. Les patients atteints des troubles héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
 
 
Voila..... à ce demander si ce médicament va me faire du bien ou me tuer....

Retour de l'hopital !

Ouf me voilà de retour.... après un petit séjour à l'hôpital et une grosse frayeur ce vendredi 11 novembre...
dans la matinée j'ai commencer a avoir de plus en plus mal, puis des tremblements incontrôlables.... du coup j'ai appeler les infirmiers qui sont aussitôt arrivés et m'ont pris toutes les "constantes" vitales... et il se trouve que ce n'était pas bon du tout et qu'ils ont dû appeler en urgence le médecin qui est arrivé moins de 20 min après !
- fièvre qui montait a plus de 39.5 °
- tension avoisinant les 15.9 (je suis plutôt aux alentours de 11-12 )
- tackycardie à 117 au lieu de 60....

Du coup j'ai eu le droit au "lit de glace" (mais pas encore la morgue lol), et une prise de sang astronomique (piquée une dizaine de fois quand même pour pouvoir recueillir le minimum de sang nécessaire...) pour déterminer ce qui me provoquait ce "malaise" que j'avais d'ailleurs déjà fait par 2 fois auparavant...

Le rhumato à tout d'abord pensé que cela sortait du "tableau" de PR donc il a rechercher dans le sang et les urines une infection ou un virus .... mais il a bien du constater qu'il n'y avait absolument rien, en dehors de cette maudite inflammation par la PR.... c'est donc bien ma PR qui me provoque cela !!

Du coup mise sous cortisone a haute dose sur plusieurs jours, puis mise en place d'un traitement sous IMETH + SPECIAFOLDINE + IXPRIM....

Je le revois dans 1 mois (si tout va bien d'ici là....) pour voir comment se met en place le traitement et l'adapter si besoin....

09 novembre 2011

Visite chez le rhumato....

Hier j'avais ma visite chez le rhumato....

Évidemment c'était une journée sans... douleurs +++ qui me provoquaient des nausées et vomissements, inflammation +++ qui me provoquaient des poussées de températures (pouvant aller jusqu'à 40° !)

Donc à peine entrée dans son bureau, il a tout de suite vu que ça n'allait pas.

Il a donc décidé de m'hospitaliser de nouveau..... mais n'ayant aucune place dans le service, je suis rentrée chez moi. J'attends son coup de fil pour y retourner...

C'est dur.... je vais de nouveau devoir laisser mon mari et mes loulous pendant plusieurs jours.... Certes je vais pouvoir me reposer un peu et j'espère que le nouveau traitement qu'il va instaurer va fonctionner.

C'est pénible à vivre.... aujourd'hui je vais un peu mieux.... c'est comme cela : il y a des jours avec, et des jours sans. Il faut dire que quand je vais un peu mieux, j'en profite et ne m'économise pas : dimanche confection d'un nouvel aquarium, lundi ménage à fond et courses.... mais déjà l'après midi j'ai du me coucher car je commençais à ressentir le contre coup.... En même temps je veux pouvoir vivre normalement quand je vais "bien".... déjà que quand je vais "mal" je ne peux rien faire....

Je vais de ce pas profiter de mes petits loulous, que je ne verrais pas beaucoup durant mon hospitalisation....

21 octobre 2011

La fatigue....


Depuis que je suis une nouvelle fois en poussée, je suis fatiguée.... épuisée.... exténuée...éreintée...
Je pensais que c'était dû en partie aux insomnies qui ponctuent mes nuits à peu près 5 nuits sur 7.... (réveillée par la douleur entre minuit et 4 H sans rendormissement possible...).
Mais même après une nuit complète de sommeil, des siestes durant la journée et une activité totalement réduite par les douleurs, force est de constater que je suis toujours aussi fatiguée....
Certains parlent de déprime... il faudrait que je "consulte" un spécialiste .... allez y traitez moi de folle pendant que vous y êtes.....

Seulement je viens en parcourant le net de trouver, si ce n'est une solution, une réponse à cette fatigue : c'est en fait un SYMPTÔME propre à la PR !!! Je ne suis pas folle, non.... Je ne suis pas fainéante..... Je ne suis pas une paresseuse ou une tire-au-flanc comme on pourrait le penser.... Je suis MALADE !!!

Pour preuve une article très sérieux de l'hôpital Cochin :

Alors je suis résignée : aucune sieste, aucun somnifère, aucun anxiolytique ne pourra atténuer ma fatigue, je dois vivre avec, comme je dois vivre avec mes douleurs....

Il est simplement dommage que les spécialistes commencent seulement à prendre en compte cette fatigue comme un symptôme à part entière...
Trop de malade sont dirigés vers un circuit "psychiatrique", faute de savoir analyser cette fatigue qui devient chronique...

Car non cette fatigue que je ressent n'est pas la fatigue qu'on ressent quand on travail 10H d'affiler, qu'on ne dort que 4 heures par nuit et qu'on vit à 100 à l'heure.... Ma fatigue à moi est une lassitude, une sensation que le corps dit stop à tout et que rien ne peut y remédier...

Et ce n'est pas en "me bougeant plus et en sortant plus" comme je l'ai entendu, que cela diminuera cette fatigue.... car certes il peut être fatiguant de ne rien faire mais malheureusement faire quelque chose pour un polyarthritique est inexorablement fatiguant....

17 octobre 2011

les "vieux"....



C'est dingue mais quand on est jeune, on n'est jamais assez malade pour les "vieux"....
Ils ont toujours plus mal alors qu'ils ne savent même pas la douleur que vous endurez...

J'ai été élevée dans le respect des autres : mes parents m'ont appris à être polie, avec les personnes de tout âge, avec un regain de respect pour les "vieux"... et naïvement j'ai toujours pensé que les gens de la génération de mes grands parents avait une éducation très respectueuse de tout le monde.....

Je suis bien naïve ! Je suis choquée de voir que malheureusement c'est loin d'être le cas...

Parce qu'ils sont "vieux" ils pensent avoir tous les droits... !

Petite mésaventure quelques jours avant ma dernière hospitalisation :

J'étais donc pas en forme du tout.... je devais déposer quelque chose chez un notaire, et malheureusement pas de stationnement à proximité... mon périmètre de marche étant vraiment réduit, je trouve néanmoins une petite place, pile poil entre deux portails, à une cinquantaine de mètres de ma destination. je me gare en prenant garde de ne pas dépasser de part et d'autre des entrées....
2 minutes à peine plus tard, une mamie déboule chez le notaire et vocifère qu' "un con est garé devant chez elle".... Étant seule dans l'office je suppose que c'est moi... donc je lui explique que j'arrive de suite, mais que je ne suis pas devant... et la suis avec ma démarche difficile et claudicante...
Arrivée devant chez elle, en effet son "vieux" est dans sa grosse berline au chevron (le vieux cliché lol ) et mamie se met à me brailler dessus : " mais où avez vous eu votre permis ? " "surtout ne vous dépêchez pas" et son mari qui enchaîne "mais c'est qu'elle prend tout son temps en plus".... je leur explique (comme si çà ne se voyait pas...) que je souffrais d'une maladie invalidante et que j'avais du mal a marcher, et de plus j'étais correctement garer au vu du code de la route, ce n'est pas de ma faute si Monsieur ne savait pas manoeuvrer... et là j'ai halluciner....

Je me suis faite traiter de tous les noms d'oiseaux, qu'ils n'en avaient "rien à foutre des handicapés", que c'était LEUR rue (mais bien sûr...) et que je n'avais pas a me garer devant LEUR trottoir... Je suis donc partie sans rien dire (enfin en les traitant de vieux cons car ils le méritaient bien).....

Et je ne raconterais pas en détail ici, toutes les fois ou mes amies enceintes ou moi même, nous nous sommes fait passé devant par des "dinosaures" à la caisse prioritaire, parce que eux ils sont "vieux" et que être enceinte n'est pas un handicape..... jusqu'à preuve du contraire être vieux non plus!!!! Apparemment, une connaissance à même eu le cas entre un "vieux" valide et une personne handicapée lourdement, qui a dû justifier par sa carte d'invalidité (que le vieux n'avait évidemment pas...) pour pouvoir rester le moins de temps possible debout...

Et le pire se sont les "vieux malades"... car certes ils sont malades, ont des douleurs....parfois depuis de nombreuses années.... donc on se dit que eux au moins ils peuvent comprendre..... mais NON !!!

J'ai eu le cas il y a pas mal d'années... :
je travaillais donc dans un service de scanner et en salle d'attente il y avait entre autre, une maman et sa petite fille d'environ 5 ans et une mamie.... La petite fille parlais assez fort (comme tous les enfants...) et jouait en salle d'attente, sautillant de droite à gauche.... la maman la regardais d'un air bienveillant....
La mamie se met aller a aboyer : "vous ne pourriez pas la tenir un peu votre gamine : il y a des gens malades ici !!!"...... la maman lui a gentiment répondu qu'en l'occurrence la petite fille en question était peut être plus malade qu'elle même et que la voir si joyeuse était une revanche"..... la vieille lui a répondu que "non à mon âge on est gravement malade"..... La maman laisser courir....
Il se trouve que moi je savais précisément pourquoi les deux patientes étaient là : la mamie souffrait d'un.... lumbago...... la petite fille venait pour un contrôle de..... son cancer du rein.....

Alors cela va certainement choquer mais maintenant les vieux..... je les emmerdes !!! Si ils ne savent pas respecter les autres, je ne m'abaisserais pas à les respecter, il y a des limites !!!

11 octobre 2011

Le deuil....

Faire le deuil de sa maladie..... selon le principe du processus de deuil de Freud...


Les cinq phases que nous traversons tous avec plus ou moins de facilité:

Première phase : le choc
Un coup derrière la nuque, le ciel qui vous tombe sur la tête: vous êtes atteint d'une maladie incurable....
Réaction automatique: REFUS, BLOCAGE
" Quelle est cette maladie que personne ne connaît et surtout pas le médecin traitant?
Que se passe-t-il ? De quoi parle-t-il?
Il est nul, il faut voir un spécialiste ..."

Deuxième phase: la colère
Malheureusement le diagnostic est confirmé et souvent accompagné de commentaires effrayants: "c'est une maladie rare, sans traitement réel..."
Alors vient le temps de la colère , des cris et des larmes.
Le malade, ou par procuration un de ses parents, cherche un coupable: le monde, la pollution, Dieu, la grand-mère ...
On trouve toujours un bouc émissaire.
Il faut laisser libre cours à cette colère (vitale) et surtout ne pas chercher à la réprimer.
Seul le temps conduit à la troisième phase.

Troisième phase: le marchandage
"Docteur, c'est peut-être moins grave que prévu?
Si je faisais ceci ou cela .. j'arriverais sans doute à guérir?
Et puis ce n'est pas un cancer ni le sida?
Docteur je vais rester comme je suis?
Cela ne va pas se dégrader?
Ca va mieux je peux toujours travailler?"
Rien à faire. La maladie est là. Alors on renonce à l'espoir.

Quatrième phase: le relâchement
Plus de colère, plus d'espoir: on baisse les bras, les muscles se relâchent, le mutisme annonce la dépression qui va s'abattre.
Anéantis les malades et leurs famille attendent.

Cinquième phase: la sérénité
Enfin, miraculeusemnt apparaît la phase 5: une incroyable tranquilité s'est installée après la tempête. de nouveau le patient renaît.
Sa sérénité a quelque chose d'incompréhensible pour ceux qui l'entourent.
Il ne se sent plus exclu.
Au contraire, il a atteint un niveau supérieur de conscience.
Il dévore la vie autrement, à petites bouchées sans en perdre une miette.
Plus fort que jamais, il irradie d'une joie de vivre, d'une force d'être qui illumine tous ceux qui l'approchent.
Aussi, souvent, il partage avec les autres son énergie: ne s'intéressant qu'à l'essentiel, il apporte son aide aux plus défavorisés.

Sans doute que nous passeront tous plus ou moins par ces cinq phases, mais chacun les vivra différemment, avec plus ou moins de bonheur, en fonction de ce qu'il est, de son entourage. Il faudra peut-être beaucoup de temps à certains pour atteindre la sérénité et, même alors, parfois la colère et le désespoir réapparaîtront.

La recherche....

Recherches en cours pour la polyarthrite

Les recherches en cours sont nombreuses pour cette seule maladie.... ce qui montre bien qu'elle possède encore plein de mystères....

Ce qui montre aussi qu'il y a de l'espoir..... car quand on cherche, on finit toujours pas trouver ! reste à savoir combien de temps je devrais encore attendre.....

08 octobre 2011

"Comment ca va ?"

La question que je redoute....

Elle peut paraitre anodine, banale, mais pour moi c'est un calvaire !
Comment y répondre ???

Mentir ? : "oui oui ca va ! " même si on souffre de partout ?
Passer pour la pleurnicharde de service, qui se plaint à chaque fois ?
Comment ne pas passer pour un Caliméro en répondant à cette question ....

Parceque non je ne vais pas bien.... j'ai mal, partout, tout le temps, et rien ne me soulage.... et mon moral aussi à mal.... de ne pouvoir rien faire d'être "diminué" de la sorte....

Les gens cherchent à être gentils, je le sais : ils se posent des questions, ils voudraient comprendre, ils voudraient savoir....
Parfois aussi on a l'impression que c'est une question posée par "politesse" dont on n'attend pas vraiment la réponse.... juste pour faire croire qu'on pourrait s’intéresser à vous et vos "maux" alors qu'on en a que faire....

Donc maintenant je répondrais à cette question par un "ça va".. évasif.... cela satisfera la plupart, et ceux qui me connaissent bien sauront que derrière ces mots se cache ma souffrance....