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11 octobre 2011

Le deuil....

Faire le deuil de sa maladie..... selon le principe du processus de deuil de Freud...


Les cinq phases que nous traversons tous avec plus ou moins de facilité:

Première phase : le choc
Un coup derrière la nuque, le ciel qui vous tombe sur la tête: vous êtes atteint d'une maladie incurable....
Réaction automatique: REFUS, BLOCAGE
" Quelle est cette maladie que personne ne connaît et surtout pas le médecin traitant?
Que se passe-t-il ? De quoi parle-t-il?
Il est nul, il faut voir un spécialiste ..."

Deuxième phase: la colère
Malheureusement le diagnostic est confirmé et souvent accompagné de commentaires effrayants: "c'est une maladie rare, sans traitement réel..."
Alors vient le temps de la colère , des cris et des larmes.
Le malade, ou par procuration un de ses parents, cherche un coupable: le monde, la pollution, Dieu, la grand-mère ...
On trouve toujours un bouc émissaire.
Il faut laisser libre cours à cette colère (vitale) et surtout ne pas chercher à la réprimer.
Seul le temps conduit à la troisième phase.

Troisième phase: le marchandage
"Docteur, c'est peut-être moins grave que prévu?
Si je faisais ceci ou cela .. j'arriverais sans doute à guérir?
Et puis ce n'est pas un cancer ni le sida?
Docteur je vais rester comme je suis?
Cela ne va pas se dégrader?
Ca va mieux je peux toujours travailler?"
Rien à faire. La maladie est là. Alors on renonce à l'espoir.

Quatrième phase: le relâchement
Plus de colère, plus d'espoir: on baisse les bras, les muscles se relâchent, le mutisme annonce la dépression qui va s'abattre.
Anéantis les malades et leurs famille attendent.

Cinquième phase: la sérénité
Enfin, miraculeusemnt apparaît la phase 5: une incroyable tranquilité s'est installée après la tempête. de nouveau le patient renaît.
Sa sérénité a quelque chose d'incompréhensible pour ceux qui l'entourent.
Il ne se sent plus exclu.
Au contraire, il a atteint un niveau supérieur de conscience.
Il dévore la vie autrement, à petites bouchées sans en perdre une miette.
Plus fort que jamais, il irradie d'une joie de vivre, d'une force d'être qui illumine tous ceux qui l'approchent.
Aussi, souvent, il partage avec les autres son énergie: ne s'intéressant qu'à l'essentiel, il apporte son aide aux plus défavorisés.

Sans doute que nous passeront tous plus ou moins par ces cinq phases, mais chacun les vivra différemment, avec plus ou moins de bonheur, en fonction de ce qu'il est, de son entourage. Il faudra peut-être beaucoup de temps à certains pour atteindre la sérénité et, même alors, parfois la colère et le désespoir réapparaîtront.

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